Lorsqu’une femme va devenir mère, dès lors même qu’elle se pense prête à le devenir, une multitude de questions lui viennent. Et parmi elles, celle qui concerne le fameux « instinct maternel ». Il n’est pas rare que l’inquiétude s’installe. « Et si je n’avais pas l’instinct maternel ? Et si je ne ressentais pas tout ce bonheur que l’on me promet à la naissance de mon enfant ? »
Votre entourage vous parle de l’instinct maternel, vos amies, vos soeurs… toutes l’ont eu immédiatement. Elles vous ont décrit cette magie !
« Tu vas le trouver beau ! Tu vas l’aimer ! Tu vas avoir envie de le prendre tout le temps dans tes bras ! »
Mais voilà, vous n’osez pas leur dire que vous doutez, c’est trop difficile d’évoquer cela avec vos proches. Notre société veut nous impose des réactions et fait que nous avons peur « d’être une mauvaise mère ».
Je vous propose quelques éclairages sur le sujet.
Il n’a pas été prouvé scientifiquement que cet « instinct maternel » existait, mais cela ne signifie pas qu’il n’existe rien qui nous lie de façon si particulière à notre tout petit, de l’ordre de l’inexplicable.
Toutes les femmes, lorsqu’elles accouchent ont un ressenti, mais un ressenti qui leur ait propre. Tout dépend de l’histoire de chacune, sa façon d’appréhender la vie en général. Et ça, ça vous appartient.
Aussi, suivant les conditions dans lesquelles vous accoucherez, vos réactions seront différentes :
je suis très fatiguée /ou/ bien reposée,
le personnel médical s’interroge sur l’état de santé du bébé /ou/ pas,
la personne qui devait m'accompagner est présente /ou/ non,
J’étais, /ou/ non, suffisamment accompagnée pendant ma grossesse pour être sereine le jour de l’accouchement,
etc…
Si je peux me permettre un conseil, prenez le temps de croiser le regard de votre tout petit, car après la naissance il sera bien éveillé, généralement pendant 2 à 4 heures.
Ses grands yeux seront ouverts, ils vous cherchera du regard et prendra le temps de vous observer. Et même si pendant un moment il a besoin d’une petite prise en charge par l’équipe médicale, rien n’est perdu.
Mais vous pouvez être très fatiguée après l’accouchement, surtout s’il a été long, ou pourquoi pas si rapide et intense que vous allez être comme vidée d’énergie. Le repos est nécessaire pour recharger vos batteries ! Ne culpabilisez pas. Sans doute quelqu’un peu vous épauler, prendre le relai auprès de votre enfant : votre compagnon/compagne, votre maman, votre soeur, votre amie, votre Accompagnante Périnatale. Quelqu’un en qui vous avez toute confiance pour prendre soin de ce petit être le temps que vos forces soient suffisantes pour être prête.
Si vous vous posez ces questions c’est que vous êtes prête à aller vers votre bébé. Faites-vous confiance. Si vous voulez vous préparer à tisser ce lien avec bébé, alors pensez à l’accompagnement bienveillant, rassurant, enveloppant que je pourrais vous apporter, contactez-moi.
Grâce à ma formation au CeFAP® (Centre de Formation en Allaitement et Périnatalité), ainsi qu’à l’hypnose, je peux vous aider à re-prendre confiance en vous, à vous libérer de vos tensions physiques et émotionnelles, vous apprendre à pratiquer l’auto-hypnose pour plus de détente et de bien-être. Nos échanges seront prévus pour répondre à vos questions puis complétés pas un temps de détente/bien-être grâce à l’hypnose.
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