Quelles idées vous viennent à l’esprit lorsque l’on vous parle d’accouchement ?
Avez-vous en tête qu’entre chaque contraction il y a des périodes d’accalmie ?
Savez-vous que les hormones naturelles jouent un rôle important ?
Saviez-vous qu’une contraction durait 1 minute maximum ?
Aviez-vous pensé qu’une contraction toutes les 10 minutes, c’étaient neuf minutes de détente ? Et quand les contractions ont lieu toutes les deux minutes, il y a toujours deux minutes de récupération.
Pendant l’accouchement, il y a la mère, la femme qui accouche.
Mais il y a aussi l’enfant, le bébé qui est en train de naître.
Tous les deux vont vivre un moment unique dans leur vie. Ils vont se synchroniser.
Avec ou sans analgésie péridurale, certaines positions de la mère peuvent aider son tout petit à progresser.
Une femme en travail qui se sent en sécurité, à qui on parle à voix basse avec des paroles encourageantes et rassurantes, aura plus de chances d’avoir un accouchement le plus doux possible qu'elle ait choisi un accouchement sans péridurale ou pas.
Écouter la femme qui met au monde permet de respecter ses besoins et ses envies.
L’analgésie péridurale.
Oui, l’analgésie péridurale est un outil contre la douleur et qui peut soulager une femme qui accouche. Heureusement qu’elle existe et que les femmes puissent y avoir recours si elles le souhaitent.
Cependant il existe d’autres outils qui peuvent vraiment soulager une femme qui accouche : ballon, massages, portés, pressions, bain, douche, chant, hypnose, sophrologie, acupuncture…
D’autres outils.
Si la mère choisit d’avoir recours à l’analgésie péridurale, elle devra sans doute commencer le travail sans. Et déjà en cela il est important de connaitre des gestes qui peuvent soulager une femme qui accouche. Le co-parent, l’accompagnant.e sera d’une grande aide pour la mère.
Parfois, les circonstances ne sont pas réunies pour avoir recours à l’analgésie péridurale.
Pour faire sa rotation et pour avancer, le bébé exerce une pression sur le col de l’utérus et sur le périnée. La position allongée sur le dos n’est pas celle qui le permet le mieux.
Lorsque la femme perçoit les sensations apportées par les contractions, elle bouge pour trouver une posture dans laquelle elle se sent mieux. Et si elle se sent mieux c’est que son bébé trouve le meilleur chemin.
La respiration.
Le bébé a besoin d’oxygène et c’est sa mère qui le lui offre. Plus la mère prend des inspirations amples, plus le bébé recevra d’oxygène.
L’utérus a besoin d’oxygène. La femme en travail fait un effort physique. Et comme pour tout effort physique, les muscles ont davantage besoin d’oxygène.
La femme, pour elle-même, a besoin d’oxygène.
Le chant / les sons graves.
Cela permet un relâchement des muscles de la cage thoracique, du diaphragme, à condition que les sons soient graves. Ainsi l’inspiration est facilitée.
Mobilisation du bassin.
Assise sur un ballon, en marchant ou dans une position qui lui permet de se mouvoir à sa guise, accroupie, cela favorise l’ouverture des os du bassin et l’engagement du bébé.
Bercements.
Le co-parent, l’accompagnant.e, a la possibilité d’aider à faire des bercements, notamment à l’aide une grande écharpe. Cela s’apprend en amont et s’effectue entre deux contractions.
Des portés.
Avec ou sans grande écharpe, avec ou sans ballon, le co-parent peut apprendre des portés qui soulagent. Ainsi il va pouvoir soutenir la femme pendant une contraction.
La visualisation.
Se projeter avec son bébé, se faire chuchoter quelques mots qui encouragent, être accompagnée pour rester focus sur la naissance, autant de bonnes idées à respecter.
Les massages.
Le partenaire peut effectuer des massages ou des points de pression sur le bas du dos, les hanches, les cuisses, les fesses. Ces gestes apportent du soulagement.
Le calme.
Une lumière tamisée, de la chaleur, se sentir en sécurité et protégée, peu de bruits et peu de dérangements, le moins de sollicitations possibles, voilà ce dont a besoin une femme qui accouche.
L’eau.
Un bain à 37° pendant une heure ou deux, une douche avec des orientations du jet afin de soulager certaines zones. Les sensations douloureuses diminuent la plupart du temps avec l’eau.
La chaleur.
Un gant ou tissu chaud, une bouillotte sont souvent appréciés.
Que la femme ait ou non recours à l’analgésie péridurale, toutes ces idées sont valables.
Trois hormones essentielles pendant le travail.
L’ocytocine est sécrétée lorsque l’on se sent bien. Les moments agréables et un environnement rassurant facilitent sa sécrétion. L’ocytocine permet à l’utérus de se contracter et donc au col de se raccourcir, s’affiner, s’ouvrir lors des relâchements.
Les endorphines se libèrent de manière conjointe à l’ocytocine. Elles permettent de se reposer entre deux contractions, car elles diminuent les sensations douloureuses et elles ont une action apaisante.
Attention, car l’équilibre est fragile. A l’entourage de favoriser les conditions de sécrétion de ces deux hormones.
L’adrénaline est utile en fin d’accouchement, lors de l’expulsion.
Ce sujet vous intéresse. Vous souhaiteriez recevoir plus de précisions sur les gestes qui peuvent soulager une femme qui accouche. Lors de mes accompagnements c’est un thème que nous pouvons aborder. En fonction de vos besoins et de vos choix je vous apporte de l’information en complément de votre suivi médical.

Peggy, Accompagnante périnatale CeFAP®, près de Chartres.
Pour en savoir plus, contactez-moi :
0621725737
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